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La Néracaise a récemment été sacrée championne d’Europe à 7 en U18, un trophée de plus au cours d’une nouvelle saison exceptionnelle.
Championne de France Cadettes U18 en 2023 puis en 2024 avec ses amies du SU Agen, Aëlig Tregouet espère bien confirmer le célèbre jamais deux sans trois au mois de juin 2025. Trois titres de Champion de France, cela s’est déjà produit au Sporting. Pierre Lacroix, Franco Zani, Michel Sitjar et quelques autres ont écrit ces belles pages. La Néracaise Aelig Tregouet aimerait bien écrire une nouvelle page de la riche histoire du rugby agenais.
Pour Aëlig, la saison 2023-2024 aurait tout aussi bien pu se terminer à Bourgoin-Jallieu avec un doublé et un second bouclier ramené à Agen contre le Stade Toulousain, ce qui se fait de mieux dans le rugby français actuellement. Cela aurait pu lui suffire mais, un bonheur ne venant jamais seul, sa sélection en équipe de France à 7 U18 fut la cerise sur un gâteau qu’Aëlig apprécia à sa juste valeur, même si sa coéquipière agenaise Léa Guiton dut l’abandonner en cours de route, blessée.
En compagnie des garçons U18, les filles ont disputé une compétition un peu particulière, comme Aëlig le précise : « Cette année, ce n’était pas un championnat d’Europe habituel. Il n’y a eu ni quarts de finale, ni demies, mais une succession de matchs contre toutes les équipes présentes. Deux équipes étaient au-dessus des autres, la France et l’Espagne. »
Championne de France donc, puis Championne d’Europe ce week-end-là, il sera peut-être difficile de trouver une motivation pour la saison prochaine, l’âge d’Aelig lui permettant d’effectuer une nouvelle saison avec les cadettes U18 du SUA, mais le caractère d’Aelig qu’on lui connaît sur le terrain est le même dans la vie : « C’est tellement génial de vivre tout cela qu’on a hâte de reprendre puis tout donner pour que l’équipe puisse retourner en finale et d’être pourquoi pas à nouveau championne de France. Plus personnellement, je souhaite continuer à progresser pour aller toujours plus loin. Ce sera ma dernière année en cadettes. Je ferai partie des plus âgées et je devrais montrer l’exemple aux plus jeunes qui arrivent. J’ai longtemps joué arrière mais en finale j’ai enfilé le numéro 13. Je verrai donc avec les coachs. De toute façon, je vais vivre une année charnière. J’entre en terminale au lycée De Baudre, puis j’aimerais partir en STAPS même si cela m’éloignera d’Agen et de Nérac… »
Cela suppose également qu’elle quitte le SUA : « Comme quelques copines, je souhaite jouer au plus haut niveau du rugby féminin. Si Thomas Picarrougne parvient à créer une équipe sénior, elle démarrera en Fédérale 2 et, si un jour elle monte en Elite, on ne sait jamais ! » Pour le moment, et pour deux semaines, Aelig est en vacances sans rugby, puis ce sera la reprise de la course, et l’entraînement.
Elle ne se contente pas des cadettes. Elle suit de très près l’actualité de l’US Nérac et espère bien qu’elle parviendra à monter en Fédérale 2 mais sait que cela sera difficile. Quant au SUA, avec l’arrivée de Sébastien Calvet, qui « a fait du si bon boulot avec les U20 », elle est persuadée que les résultats vont suivre.
