sportsregions
Envie de participer ?

 

Le rugby à XV féminin fit de façon durable son apparition en France en 1965 (après quelques tentatives sporadiques en 1908 et 1924). L'association française de rugby féminin (AFRF) le chapeaute du au (statuts déposés le 4 mars 1970 à la préfecture de haute Garonne et le siège est à Toulouse), puis la FFRF (Fédération française de rugby féminin, siège à Bourg-en-Bresse). Lors de l'Assemblée Générale de 1989 à Bourg-en-Bresse, les clubs votent pour l'intégration des féminines à la FFR qui prend le relais.

Le rugby est l'un des sports collectifs français avec le plus faible pourcentage de femmes parmi les licenciés.

En 2014, 2 à 3 % des licenciés de rugby à XV en France étaient des femmes, soit l'un des taux de féminisation les plus faibles parmi les sports collectifs. En 2021, les féminines représentent 10,8 % des licenciées FFR. La proportion monte à 12 % en 2023.

Le nombre de licenciées est en hausse constante depuis le début des années 2000 (+ 57 % entre 2003 et 2007). La Coupe du monde 2007, qui a lieu en France, apporte une augmentation du nombre de licenciées.

 

Année Licenciées Clubs
1971 320  
1989 500 20
2003 3 700  
2004 4 000  
2005 4 700  
2006 5 350 120
2007 5 800 150
2010 9 957  
2011 11 001  
2012 11 460  
2013 11 441  
2014 11 740  
2015 13 498  
2016 15 627  
2017 17 110  
2018 21 882  
2021 26 465  
2023 32 445

 

2024 40 191  

 

 

Une étude STAPS de 2010 établit le profil type de la joueuse de rugby : « une étudiante de niveau Bac+3, célibataire, âgée de 25 ans en moyenne qui consacre environ cinq heures par semaine au rugby tout en habitant à presque 40 kilomètres du terrain d’entraînement ». Les motivations à la pratique du rugby les plus citées sont l'esprit d'équipe, la compétition et la dépense physique.

plus de la moitié des joueuses de rugby en France ont un membre de leur famille qui a fait du rugby, en général leur père ; toutefois, l'entourage familial, en particulier la mère et les grands-parents, décourage aussi les joueuses de pratiquer du rugby. Bien que le risque de blessure soit l'argument invoqué, celui-ci est plutôt un prétexte : en effet, tant les joueuses qui jouent à l'avant qu'à l'arrière, où le risque de blessure est moindre, se voient déconseiller la pratique du rugby.

 

Match Fémina Sport contre Hirondelles au stade Elisabeth, 22 avril 1928